De retour d’un sommet crucial en Chine, le président Bassirou Diomaye Faye fait face à une série d’engagements importants. À peine rentré du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), il se plonge immédiatement dans des activités intenses pour gérer les affaires de l’État.
Pour assurer la continuité des travaux gouvernementaux, ils ont avancé le Conseil des ministres, habituellement prévu pour le mercredi, au mardi 10 septembre. Cette réunion hebdomadaire, qui se tiendra au Palais de la République en présence du Premier ministre Ousmane Sonko et de l’ensemble du gouvernement, devrait donner lieu à plusieurs décisions attendues.
Des obligations religieuses marquent l’agenda présidentiel
Au-delà de ses obligations politiques, Bassirou Diomaye Faye doit également honorer des rendez-vous religieux de grande importance. Dès cette semaine le 11 septembre, il sera l’invité de Serigne Mahi Niasse dans la cité religieuse de Médina Baye, qui se prépare à célébrer la naissance du Prophète Mohammed (PSL) dimanche prochain.
Le président poursuivra ensuite son périple religieux en se rendant à Tivaouane le jeudi 12 septembre. Il s’y déplacera à l’occasion de l’édition 2024 du Gamou, autre événement religieux majeur.
Une déclaration présidentielle attendue
Alors que l’attention se tourne vers l’état de la nation, Bassirou Diomaye Faye doit prononcer une allocution. À ce jour, on n’a communiqué aucune date précise, mais les Sénégalais attendent avec impatience que le chef de l’État s’exprime sur la situation du pays, qu’il dirige depuis le 2 avril dernier.
Le Premier ministre Ousmane Sonko, lors d’une récente réunion à la Primature, avait laissé entendre que cette déclaration imminente aborderait la gestion du précédent régime et l’état dans lequel il a laissé le pays.
Rumeurs de dissolution de l’Assemblée nationale
Sur le plan politique, une décision majeure semble se profiler. Des spéculations circulent au sujet d’une possible dissolution de l’Assemblée nationale par le président. Selon plusieurs sources, cette mesure pourrait être prise dès le 12 septembre. La Constitution sénégalaise permet au chef de l’État de dissoudre l’Assemblée après deux ans d’exercice des députés, après avoir informé au préalable le président de cette institution et le Premier ministre. Il reste à voir si cette rumeur se concrétisera dans les prochains jours.