Vingt-cinq militaires congolais ont été condamnés à mort ce mercredi 3 juillet, après avoir été reconnus coupables de « fuite devant l’ennemi » lors des récents combats contre les rebelles du M23 dans l’est de la République démocratique du Congo. Ce verdict a été prononcé à l’issue d’un procès en comparution immédiate devant le tribunal militaire de garnison de Butembo, qui a siégé en audience foraine dans le village d’Alimbongo, près de la ligne de front.

Au total, 31 personnes ont comparu lors de ce procès, dont 27 militaires et quatre femmes civiles, qui sont des épouses de militaires. L’accusation de « fuite devant l’ennemi » implique que ces militaires ont abandonné leurs positions ou ont refusé de combattre face aux forces rebelles, ce qui est considéré comme une grave infraction dans le contexte des combats en cours.

La peine de mort est encore en vigueur en RDC, bien que des moratoires sur les exécutions aient été observés. Cette condamnation soulève des questions sur les conditions de détention et de procès des accusés, ainsi que sur la situation des droits humains dans les zones de conflit.

La rébellion du M23, active dans la région du Nord-Kivu, a intensifié les combats ces derniers mois, provoquant de graves perturbations et de nombreux déplacements de population. La condamnation de ces militaires est une mesure sévère qui vise probablement à dissuader d’autres actes de désertion ou de refus de combattre dans les rangs de l’armée congolaise.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *