Une décision qui secoue Kinshasa

Le 22 août, la Haute Cour militaire a requis la peine de mort contre Joseph Kabila.
L’ancien président congolais est jugé par contumace pour complicité présumée avec le M23.
Cette réquisition, jugée politique, provoque de vives réactions dans le pays.
Le groupe armé M23 est accusé d’être soutenu par le Rwanda.

Le PPRD dénonce un « procès bidon »

Le PPRD, parti de Kabila, rejette catégoriquement ce procès.
Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire permanent du parti, condamne une décision politique maquillée en justice.
Il qualifie le procès d’inique, non équitable et totalement déséquilibré.
Selon lui, cette procédure vise à nourrir la haine contre l’ancien président.
Il estime que cette décision rend Kabila plus fort et plus résistant.
Shadary appelle les militants du PPRD à garder leur calme jusqu’à la victoire démocratique.

Katumbi fustige une « manœuvre politique cynique »

Moïse Katumbi, opposant majeur, condamne aussi cette réquisition.
Son parti Ensemble pour la République dénonce une manœuvre visant à réduire au silence les opposants.
Le secrétaire général, Dieudonné Bolengetenge, parle d’un acte politique déguisé en justice.
Il accuse le pouvoir de cynisme et d’utiliser la justice pour régler des comptes.
Selon lui, la diversité politique exige des procédures transparentes et respectueuses du droit.

Risque de chaos et appels au dialogue

Bolengetenge avertit que la répression judiciaire peut radicaliser de nombreux acteurs politiques.
Il alerte sur un risque de chaos contraire aux engagements démocratiques internationaux.
Il appelle la communauté internationale à rejeter ce qu’il qualifie de simulacre de justice.
Pour lui, seul le dialogue peut permettre de trouver des solutions durables.
Il refuse qu’une minorité impose sa volonté à toute la nation congolaise.

Les critiques s’intensifient contre Tshisekedi Le Cadre de concertation des forces politiques et sociales dénonce aussi la décision.
Cette plateforme anti-Tshisekedi parle d’un feuilleton politico-judiciaire mis en scène.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *