Le recrutement spécial lancé par le ministère de l’Éducation nationale fait grincer des dents.
Objectif annoncé : engager 2 000 enseignants. Réalité perçue : procédure floue et suspicions de favoritisme.
Accusations de « quotas politiques »
Sur les réseaux sociaux, les internautes pointent du doigt des pratiques opaques.
Plusieurs témoignages anonymes parlent de listes parallèles et quotas politisés.
Le ministère n’a, pour l’instant, fourni aucune réponse officielle.
Les syndicats montent au créneau
Hamidou Diédhiou (SELS) dénonce sur RFM :
« Il faut organiser un concours. Le recrutement actuel manque de transparence. »
Même son de cloche du côté du SUDES.
Doudou Ndiaye exige :
« Que le ministre publie les ordres de service et clarifie le processus. »
Une plateforme saturée, mais peu d’éclaircissements
La plateforme Mirador a enregistré plus de 127 000 candidatures avant la clôture du 1er février 2025.
Mais depuis, aucune liste de présélection ni calendrier clair n’ont été partagés.
Le ministre bientôt face à la presse
Selon RFM, Moustapha Guirassy tiendra un point de presse dans les prochains jours pour répondre aux critiques.
Une sortie très attendue, alors que la crédibilité du processus est en jeu.