Une veille de scrutin sous tension

Le 21 septembre, jour du référendum, s’ouvre dans un climat préoccupant à Kankan. Dans plusieurs quartiers de la deuxième plus grande ville du pays, des milliers de cartes d’électeurs n’ont toujours pas été retirées.

Des piles de cartes encore intactes

La situation est visible dans presque tous les centres de distribution.

  • À Senkefara, 416 cartes attendaient encore leurs titulaires.
  • À Senkefara 2, 270 cartes restaient disponibles.
  • À Senkefara 3, 127 cartes n’avaient pas trouvé preneurs.
    Même constat ailleurs : Gboutouroun comptait 310 cartes non retirées. À Bordo SOS, sur 5 000 cartes prévues, près de 300 dormaient encore sur les tables.

Agents épuisés, citoyens justifiant

Les agents de distribution affichent une lassitude palpable.
« Nous sommes ici depuis un mois. Ceux qui viennent maintenant sont négligents », lâche l’un d’eux à Bordo.
Certains citoyens avancent, eux, des raisons pratiques. « Moi, je n’étais pas à Kankan, je suis rentré hier », explique un jeune.

Une menace pour la participation

Sans carte, impossible de voter. Cette situation pourrait réduire fortement la participation à Kankan, région considérée comme un fief électoral stratégique. Les regards sont désormais tournés vers ce dimanche décisif.

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