À quelques jours de la rentrée, de nombreux parents sénégalais expriment leur angoisse financière. Entre frais d’inscription, manuels, fournitures et parfois uniformes, les charges s’accumulent dans un contexte de vie chère.
Certains, comme un père de quatre enfants rencontré à Thiès, confient leur stress récurrent face aux dépenses scolaires qui s’ajoutent aux factures et au loyer. Des mères de famille, vendeuses ou veuves, partagent la même inquiétude, avouant « se démener pour assurer l’éducation » de leurs enfants.
Même du côté des commerçants, l’activité reste timide. Beaucoup de parents attendent la liste officielle avant d’acheter. Tous appellent à une intervention de l’État et à une meilleure régulation du marché pour soulager les familles.