L’Alliance pour la République a tenu une réunion vendredi dans une ambiance électrique.
Le Secrétariat exécutif du parti s’est réuni sous la présidence de Me Sidiki Kaba.
Initialement, les membres devaient discuter d’un ordre du jour établi.
Mais rapidement, un autre sujet a pris le dessus : la participation au dialogue national.
Des accusations de trahison
Plusieurs membres ont participé au dialogue sans consulter l’APR.
Cette décision a choqué les responsables présents à la réunion.
Les plus stricts ont parlé d’une « trahison » et d’une « ligne rouge franchie ».
La tension est montée dès l’évocation du cas d’Abdoulaye Saydou Sow.
Abdoulaye Sow, au centre de la colère
Sow a révélé une conversation privée avec l’ancien président Macky Sall.
Il a aussi évoqué un SMS resté sans réponse.
Ces révélations ont fortement irrité une partie du Secrétariat exécutif.
Certains membres exigent désormais une sanction contre lui.
Deux poids, deux mesures
En revanche, Matar Bâ et Abdoulaye Daouda Diallo n’ont pas été ciblés.
Leurs absences répétées aux réunions suscitent plus d’indifférence que de colère.
Un jeune cadre a même lâché : « Qu’ils restent là où ils sont ! »
Ce constat traduit une forme de résignation au sein du parti.
Une fracture désormais visible
Selon plusieurs cadres, certains membres sont déjà considérés comme des déserteurs.
Ils estiment que l’APR doit désormais faire un choix clair.
Le parti doit trancher : soit oublier, soit exclure pour éviter d’autres divisions.
Cette crise interne pourrait fragiliser encore davantage l’ex-parti présidentiel.
