Lors d’une récente rencontre à Paris, le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a affirmé son soutien à la campagne de GAVI pour renforcer la souveraineté vaccinale en Afrique. Cependant, cette déclaration a suscité des inquiétudes, notamment celles exprimées par Dr Babacar Niang. Ce dernier a souligné un incident préoccupant lié à un vaccin contre l’hépatite B, développé par une université française.

« J’avais mis en garde contre l’utilisation d’un vaccin contre l’hépatite B découvert par une université de Tours. Des tests ont été réalisés au Sénégal, mais après que des effets secondaires graves, tels que la sclérose en plaques, ont été signalés en Europe, le vaccin a été mis à jour. Combien de vies sénégalaises ont été affectées par cette tragédie ? », a déclaré Dr Babacar Niang.

Il a également exprimé des réserves quant à l’engagement du Sénégal avec GAVI, suggérant que cet accord pourrait impliquer des risques pour la population sénégalaise.

« L’invitation du président Bassirou Diomaye Faye à rejoindre GAVI doit être examinée avec prudence. Il y a des questions sur les véritables motivations derrière ces initiatives. Je crains que cela ne conduise à une exploitation des Sénégalais comme des cobayes », a ajouté Dr Babacar Niang.

Cette mise en garde souligne les enjeux complexes entourant les accords internationaux sur la santé publique et met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue pour protéger les intérêts et la santé des citoyens sénégalais.

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