Le Bureau National (BN) du Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) dénonce un problème majeur. Depuis plusieurs années, les ayants droit des enseignants-chercheurs et chercheurs décédés n’ont pas reçu les pensions de retraite qui leur reviennent. Cette situation persiste malgré plusieurs réformes visant à améliorer le système de retraite.

Le gouvernement avait élargi l’assiette de cotisation pour la retraite et introduit un régime complémentaire. De plus, les charges statutaires de chaque enseignant avaient augmenté de 20 %, sans rémunération supplémentaire. Malgré ces efforts, la problématique des pensions reste irrésolue, suscitant l’indignation du SAES.

Des alertes ignorées depuis cinq ans

Depuis près de cinq ans, le SAES alerte régulièrement le gouvernement sur cette situation injuste. Les dirigeants du syndicat estiment que ces démarches n’ont produit aucun résultat concret. Cette longue période d’inaction a conduit le syndicat à adopter une position plus ferme.

Un plan d’action renforcé

Face à l’immobilisme des autorités, le SAES décide de durcir son plan d’action. Le syndicat annonce une grève de 48 heures les lundi 13 et mardi 14 janvier 2025. Cette mobilisation vise à faire pression sur le gouvernement pour qu’il applique les décisions promises.

Une revendication claire et légitime

Le SAES exige l’application du décret modifiant le Décret n° 2020-1788 du 23 septembre 2020. Ce décret, examiné et adopté en Conseil des Ministres le 28 février 2024, crée une allocation spéciale de retraite au profit des enseignants et chercheurs titulaires des universités. Pour le syndicat, cette mesure reflète la continuité de l’État et le respect des engagements pris envers la communauté universitaire.

Une mobilisation pour la justice sociale

En agissant ainsi, le SAES espère non seulement obtenir gain de cause pour les ayants droit, mais aussi envoyer un signal fort sur l’importance de respecter les droits des enseignants et chercheurs. Cette grève souligne la détermination du syndicat à défendre les acquis sociaux et à promouvoir une gestion équitable des pensions de retraite dans l’enseignement supérieur.

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