Le SAES entre en grève du mardi 24 au jeudi 26 juin 2025.
Le Bureau national du syndicat a pris cette décision lors de sa dernière réunion.
Le mot d’ordre vise à exiger l’application du décret sur les pensions de réversion.
Le SAES dénonce l’inaction persistante des autorités compétentes.

Un décret ignoré par le Fonds national de retraite

Le décret 2025-398 date du 7 mars 2025.
Le président de la République et le Premier ministre l’ont tous deux signé.
Il modifie un texte de 2020 sur les retraites des enseignants-chercheurs titulaires.
Il prévoit une allocation spéciale pour les familles des enseignants décédés.
Le FNR refuse d’appliquer ce décret aux ayants droit concernés.
Le SAES juge ce refus inacceptable et indigne.

Une indignation partagée et organisée

Le syndicat exprime sa profonde colère face au refus du FNR.
Il dénonce aussi le silence du ministère chargé de l’Enseignement supérieur.
Le préavis de grève du 13 janvier 2025 soulevait déjà ce problème.
La situation reste bloquée malgré les multiples alertes syndicales.

Une mobilisation fondée sur un mandat national

Le SAES s’appuie sur le mandat reçu le 17 mai 2025.
La Conférence nationale des sections l’a adopté à l’Université Gaston Berger.
Ce mandat renforce la légitimité de l’actuelle mobilisation nationale.
Le syndicat appelle tous ses membres à rejoindre massivement la grève.

Trois jours sans activités universitaires

Les enseignants suspendront les cours et les soutenances durant trois jours.
Ils arrêteront aussi les délibérations et les formations payantes.
Ils ne participeront à aucune réunion ou activité administrative.
Le SAES exige une grève totale pour faire entendre ses revendications.

Un avertissement clair aux autorités

Le SAES met en garde contre toute tentative de banalisation du conflit.
Il envisage de boycotter la présidence des jurys du baccalauréat 2025.
Cette décision dépendra de la réaction des autorités et du FNR.
Le syndicat reste ferme sur l’application intégrale du décret présidentiel.

Une lutte pour la mémoire et la dignité

Le SAES défend plus qu’un droit social : il honore les enseignants décédés.
Il rappelle que ces chercheurs ont consacré leur vie à l’université sénégalaise.
Le syndicat juge inacceptable le traitement réservé à leurs familles.
Il exige justice et respect pour ces serviteurs de la nation.

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