Enquêtes contre Wassim Nasr

Les appareils judiciaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont ouvert des enquêtes séparées contre le journaliste Wassim Nasr, de la chaîne France 24. Ils l’accusent d’avoir des sources dans les milieux jihadistes et de soutenir leurs actions au Sahel.

Contexte des enquêtes

Ces enquêtes se déroulent dans un contexte marqué par la persistance des attaques jihadistes et la répression de toute expression critique envers les juntes au pouvoir. Les autorités cherchent à contrôler les voix dissidentes.

Réaction de Wassim Nasr

Wassim Nasr, basé en France, se spécialise dans les mouvements jihadistes et les questions de sécurité. Sur les réseaux sociaux, il a exprimé sa solidarité : « Une pensée aux confrères sahéliens et à ceux qui subissent l’arbitraire de ces régimes. »

Accusations des parquets

Les parquets burkinabè, malien et nigérien ont déclaré que l’analyse des interventions de Nasr dans les médias montre des prises de position qui soutiennent les terroristes au Sahel. Ils utilisent des termes identiques dans leurs communiqués diffusés à la télévision d’État.

Alliance des pays sahéliens

Burkina Faso, Mali et Niger font face à une crise multidimensionnelle et à la propagation jihadiste. En réponse, ils ont formé une Confédération des États du Sahel et se sont éloignés de la France, se tournant vers de nouveaux partenaires comme la Russie.

Liens avec des attaques

Les parquets invoquent les interventions de Nasr en relation avec une double attaque à Bamako, qui a causé de nombreuses pertes parmi les forces de sécurité maliennes. Ils mentionnent également une attaque à Djibo, ayant fait de nombreuses victimes civiles.

Accusations de contacts

Les autorités affirment que Wassim Nasr a été en contact avec des jihadistes, qui lui auraient communiqué leurs objectifs et le bilan de leurs opérations.

Faits reprochés

Les enquêtes visent des faits tels que l’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, la complicité d’actes terroristes et l’apologie du terrorisme. Les parquets veulent « mettre hors d’état de nuire » les auteurs de ces faits.

Suspension des médias français

Les juntes militaires au pouvoir ont suspendu plusieurs médias français, y compris France 24 et Radio France Internationale. De nombreux correspondants étrangers ont été forcés à l’exil ou au silence.

Difficultés pour les journalistes

Malgré ces défis, certains journalistes continuent de couvrir la situation au Sahel. Ils font face à des attaques sur les réseaux sociaux, les accusant de complicité avec les opposants aux régimes militaires.


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