La Division nationale de lutte contre le trafic de migrants (DNLT) a arrêté 19 personnes à Saint-Louis. L’opération, menée entre le 13 et le 17 juin 2025, a permis de démanteler plusieurs réseaux de migration clandestine.

Une alerte déclenche l’opération « Vautour »

C’est un renseignement fiable qui a mis la puce à l’oreille aux autorités. Il faisait état de départs clandestins en préparation sur les côtes de Saint-Louis. En réponse, l’antenne régionale de la DNLT a lancé une série d’interventions baptisées « Opération Vautour », visant à stopper ces tentatives.

Grâce à ces actions, les agents ont empêché deux départs imminents et arrêté plusieurs organisateurs et recruteurs.

Trois vagues d’interpellations

L’opération s’est déroulée en trois temps :

13 au 14 juin : Une première alerte signale un projet de départ piloté par un Sénégalais résidant en Espagne. Les agents arrêtent sept personnes, dont un co-organisateur et deux recruteurs.

Du 15 au 16 juin, les agents interpellent neuf autres individus dans leurs lieux d’hébergement. Un recruteur et deux de ses complices figurent parmi les suspects.

17 juin : La DNLT met la main sur l’un des plus importants trafiquants de migrants de la région, recherché depuis plusieurs mois. La police l’arrête à Pikine, à Saint-Louis. Les enquêteurs le soupçonnent de diriger un réseau de migration maritime, avec un départ prévu depuis le port polonais de Saint-Louis.

Du matériel saisi et un réseau démantelé

Une perquisition antérieure avait déjà permis de saisir une pirogue, son capitaine, ainsi que le vendeur de l’embarcation.

Au total, 19 personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’opération. Les enquêteurs ont également saisi :

une pirogue,un moteur hors-bord et 1 980 litres de carburant destinés à la traversée clandestine.

Tous les suspects ont été déférés devant le Pool Judiciaire Financier pour poursuites judiciaires.

Un appel à la vigilance citoyenne

La Police nationale rappelle son engagement dans la lutte contre la criminalité transnationale. Elle invite la population à signaler tout comportement suspect, en appelant gratuitement les numéros 17 ou 800 00 12 12.

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