Deux ex-employés de la Société d’exploitation hydraulique (Séo) à Sandiara comparaissent pour un détournement présumé de 10,8 millions F CFA.
Les prévenus, E. S. Faye, caissière, et C. S. Mbodji, releveur, s’accusent mutuellement après trois ans de détention.
Une chute des recouvrements à l’origine du scandale
Tout commence en 2022, lorsque la direction constate une baisse inexpliquée des recouvrements.
Une enquête interne révèle que Mbodji aurait détourné le cachet de la caissière pour encaisser directement des paiements.
Il aurait ensuite délivré de faux reçus, modifié d’anciennes factures et organisé des raccordements illégaux, pour un gain estimé à plus d’un million F CFA supplémentaire.
Les deux employés se rejettent la faute
Devant le tribunal, Mbodji reconnaît une partie des faits et propose de rembourser.
De son côté, Faye admet une négligence, mais nie toute complicité dans le détournement.
Cinq ans de prison requis
Le procureur a requis cinq ans de prison ferme et 100 000 F CFA d’amende contre chacun des prévenus.
La Séo demande en outre plus de 14 millions F CFA de dommages-intérêts pour compenser les pertes subies.
Verdict attendu en novembre
Le jugement sera rendu le 17 novembre.
En attendant, les deux anciens employés restent au cœur d’un procès emblématique des dérives financières locales.