La rentrée scolaire s’annonce difficile dans la région de Sédhiou, en Basse-Casamance.
Chaque année, les pluies perturbent la reprise des cours dans cette zone humide.
Les établissements scolaires dépendent encore largement d’abris provisoires précaires.
Cette situation compromet la qualité de l’enseignement et le respect du calendrier scolaire.
Les autorités locales cherchent donc à anticiper les difficultés récurrentes.
Les défis de l’hivernage
L’hivernage complique fortement les déplacements des élèves et des enseignants.
Les pluies torrentielles transforment les pistes en véritables rivières boueuses.
De nombreux villages se retrouvent isolés, rendant les écoles inaccessibles.
Les premiers jours de classe enregistrent ainsi une faible participation.
Ces absences répétées ralentissent la mise en œuvre du programme scolaire.
Des risques sanitaires persistants
L’humidité et les eaux stagnantes favorisent la prolifération des moustiques.
Le paludisme reste une cause majeure d’absentéisme scolaire dans la région.
Les routes inondées compliquent aussi le transport du matériel pédagogique.
Tables-bancs et fournitures arrivent souvent en retard dans les établissements.
Ces contraintes logistiques freinent les efforts d’une rentrée normale.
Des abris précaires face aux intempéries
De nombreuses classes fonctionnent encore dans des abris provisoires fragiles.
Ces structures, souvent en matériaux légers, résistent mal aux fortes pluies.
Les murs en banco ou les toits en tôle se détériorent rapidement.
Certains abris s’effondrent, mettant en danger élèves et enseignants.
Les interruptions de cours deviennent alors inévitables pendant la saison pluvieuse.
Une mobilisation locale pour améliorer les conditions Face à cette urgence, le gouverneur a convoqué un comité régional de développement.
Cette rencontre vise à coordonner les actions pour sécuriser la rentrée scolaire.
La COSYDEP a déjà lancé une journée de désherbage et de nettoyage
