Ce dimanche 27 octobre marque le début officiel de la campagne pour les législatives anticipées prévues le 17 novembre au Sénégal. Dans les sièges des différents partis politiques, les préparatifs s’intensifient. Au quartier général du Pastef d’Ousmane Sonko et à celui de la coalition Sam Sa Kadou, conduite par le maire de Dakar, Barthelemy Diaz, les équipes affichent leur confiance et leur préparation.
Le siège de Khalifa Babacar Sall, ancien maire de Dakar et membre de la coalition Sam Sa Kadou, se transforme en centre stratégique pour les opérations de campagne. Barthelemy Diaz, l’actuel maire de la capitale, y mène également ses activités. Ce samedi après-midi, seuls quelques responsables et militants sont présents. Pathé Ba, en charge de l’organisation et de la logistique, explique ce calme relatif : « En général, les militants profitent de la journée pour se mobiliser localement. Demain, dimanche, nous organiserons notre meeting d’ouverture. »
Sur le plan logistique, tout est en place pour soutenir les candidats de la coalition Sam Sa Kadou. « T-shirts, casquettes, matériel de campagne, tout est prêt, et le travail de ‘branding’ a déjà été accompli », énumère Pathé Ba.
L’animation règne au siège du Pastef. Les militants échangent en attendant que les leaders, réunis dans les locaux, prennent la parole. Abass Fall, candidat du parti pour Dakar et ancien député, se montre confiant : « Cela démontre que le Pastef est un parti de poids. Les Dakarois ont déjà fait leur choix, et le 17 novembre, nous n’aurons qu’à le confirmer, inch’allah. »
Pendant 21 jours, la campagne verra s’affronter 41 listes de partis et coalitions, chacun visant à convaincre les électeurs de soutenir leur vision pour l’Assemblée nationale.