El Malick Ndiaye a ouvert lundi la première session extraordinaire de l’Assemblée nationale.
Le président de l’institution a présidé la séance en présence d’au moins 99 députés.
Cette session s’appuie sur un décret présidentiel daté du 31 juillet dernier.
Elle respecte les exigences constitutionnelles et permet des délibérations valides.
Quatre projets de loi inscrits à l’ordre du jour
Les parlementaires examineront quatre textes jugés essentiels pour la gouvernance.
Il s’agit d’abord de la création de l’Office national de lutte contre la corruption.
Ensuite, du statut et de la protection des lanceurs d’alerte, longtemps réclamés.
Les députés débattront aussi du droit d’accès à l’information pour les citoyens.
Enfin, ils se pencheront sur la loi relative à la déclaration de patrimoine.
Une loi phare sur les lanceurs d’alerte
Le projet de loi sur les lanceurs d’alerte prévoit des mécanismes de signalement.
Il instaure des canaux sécurisés au sein des administrations et des entreprises.
En cas d’inaction des autorités, il autorise la divulgation publique d’informations.
Le texte établit aussi un cadre juridique protecteur pour les dénonciateurs.
Une avancée attendue par la société civile
Les organisations civiles réclament cette réforme depuis plusieurs années.
Elle constitue une étape majeure dans la lutte contre la corruption nationale.
Son adoption pourrait renforcer les mécanismes de contrôle citoyen au Sénégal.
Prochaine étape des travaux
Les débats se poursuivront en séance plénière dans les prochains jours.
Les députés devront voter sur chacun des projets soumis à examen.
