Au lendemain du meeting d’Ousmane Sonko à Dakar, Seydou Guèye a réagi publiquement.
Le porte-parole de l’Alliance pour la République a pris la parole ce dimanche.
Il s’est exprimé lors de l’émission « Grand Jury » sur la RFM.
L’ancien ministre a qualifié le rassemblement de « populiste » et « sans contenu réel ».
Il a estimé que le meeting visait plus l’effet de foule que la réflexion politique.
Critique du discours de Sonko
Selon Seydou Guèye, le discours d’Ousmane Sonko n’a rien apporté de nouveau.
Il considère que le leader du Pastef a parlé avec force mais sans profondeur.
« Il a parlé haut et longtemps, mais rien de nouveau sous le soleil », a-t-il affirmé.
Guèye soutient que les Sénégalais attendaient des propositions précises.
Ils espéraient des solutions économiques et sociales, selon lui.
Il pense qu’ils ont plutôt entendu une série d’accusations politiques.
Préférence pour la tribune populaire
L’ancien secrétaire général du gouvernement critique la méthode de Sonko.
Il estime que ce dernier privilégie les rassemblements populaires aux cadres officiels.
M. Gueye rappelle que le président a accès à des espaces institutionnels formels.
Il cite les conseils des ministres, les conseils interministériels et l’Assemblée nationale.
Selon lui, ces espaces permettent des débats sérieux sur les enjeux d’État.
Il pense que Sonko choisit la scène publique pour alimenter la mobilisation.
Accusations autour de Macky Sall
Seydou Guèye a également abordé les critiques dirigées contre Macky Sall.
Il accuse Ousmane Sonko de mener une campagne personnelle contre l’ancien président.
Selon lui, Sonko cherche à effacer l’image de Macky Sall dans l’opinion.
Il considère cette stratégie comme vaine et déconnectée de la réalité.
« C’est peine perdue », a-t-il insisté devant les journalistes.
Appel à des solutions concrètes
Pour Seydou Guèye, les Sénégalais veulent des réponses concrètes.
Il affirme qu’ils n’attendent pas des querelles politiques stériles.
Ils souhaitent des perspectives, un avenir clair et des politiques efficaces.
« Ils ne veulent pas une cible à détester », a-t-il martelé.
Il invite le gouvernement actuel à privilégier la construction plutôt que la confrontation.

