La Société des mines de l’Aïr (SOMAIR), une coentreprise entre l’État nigérien et le groupe français Orano, a exprimé sa forte opposition à la décision de ce dernier de suspendre la production d’uranium au Niger. Dans un communiqué officiel, la SOMAIR qualifie cette décision d’ »unilatérale » et « manquant de transparence », regrettant qu’elle ait été prise sans consultation de l’ensemble des actionnaires.

La direction de la SOMAIR souligne que cette décision « soulève de nombreuses questions et préoccupations » et va à l’encontre de « principes et pratiques essentiels à la gouvernance et aux engagements entre les parties prenantes ». Pour la société nigérienne, toute décision relative à l’avenir de la SOMAIR devrait être prise de manière collégiale entre les deux actionnaires, garantissant ainsi une gestion partagée.

Malgré la décision d’Orano, la SOMAIR assure qu’elle prend toutes les mesures nécessaires pour continuer ses activités. Elle réaffirme son engagement à poursuivre la production d’uranium conformément aux accords existants et aux intérêts du Niger.

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