La Somalie a été élue, jeudi 6 juin, comme membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour une durée de deux ans. Lors de ce vote secret à l’Assemblée générale, le Danemark, la Grèce, le Pakistan et le Panama ont également obtenu des sièges.
Ces cinq pays rejoindront le Conseil de sécurité le 1er janvier, remplaçant ceux dont le mandat expire le 31 décembre, notamment le Mozambique, le Japon, l’Équateur, Malte et la Suisse.
Le Conseil inclura les cinq membres permanents dotés d’un droit de veto, à savoir les États-Unis, la Russie, la Chine, le Royaume-Uni et la France, ainsi que les cinq pays élus l’année dernière : l’Algérie, la Guyane, la Corée du Sud, la Sierra Leone et la Slovénie.
L’Assemblée générale, composée de 193 membres, élit les 10 sièges non permanents du Conseil de sécurité, répartis par groupes régionaux. Cette année, les groupes régionaux ont proposé la Somalie pour l’Afrique, le Pakistan pour l’Asie-Pacifique, le Panama pour l’Amérique latine et les Caraïbes, et le Danemark et la Grèce pour deux sièges occidentaux.
Le Conseil de sécurité est chargé de maintenir la paix et la sécurité internationales. Cependant, en raison du droit de veto de la Russie, il n’a pas été en mesure d’agir sur l’Ukraine. De même, les liens étroits des États-Unis avec Israël ont empêché une cessation des hostilités à Gaza.
Les pays élus cette année ont déjà siégé au Conseil de sécurité : le Pakistan sept fois, le Panama cinq fois, le Danemark quatre fois, la Grèce deux fois et la Somalie une fois.
La nécessité d’élargir le Conseil de sécurité pour mieux refléter le monde contemporain est largement reconnue, mais les divergences sur la manière de le faire ont bloqué toute réforme significative depuis des décennies.