Ousmane Sonko s’est rendu à Ouagadougou ce 17 mai 2025.
Il a rencontré Jean Emmanuel Ouédraogo, Premier ministre du Burkina Faso.
Cette rencontre s’est tenue dans un contexte de coopération régionale renforcée.
Le Premier ministre sénégalais a profité de l’occasion pour délivrer un message fort.
Il a choisi d’interpeller les Africains sur leur avenir et leur responsabilité collective.

L’Afrique doit croire en elle-même

Ousmane Sonko a pris la parole devant ses hôtes burkinabè.
Il a exprimé une profonde conviction sur le destin de l’Afrique.
Selon lui, le continent ne mesure pas encore pleinement son importance stratégique.
« L’Afrique est l’avenir du monde », a-t-il affirmé avec insistance.
Il regrette que les Africains soient les derniers à croire en leur potentiel.
Il a dénoncé une mentalité de dépendance envers les puissances extérieures.

Une rupture nécessaire avec l’assistanat

Le Premier ministre sénégalais appelle à un changement de paradigme.
Il exhorte les pays africains à rompre avec l’attente permanente d’aides étrangères.
Sonko pense que l’Afrique détient déjà les ressources nécessaires à son développement.
Il souligne l’urgence de miser sur les forces locales et la solidarité africaine.
« Nous devons croire en notre propre capacité à nous développer », a-t-il insisté.
Ce discours s’inscrit dans une vision panafricaniste affirmée et assumée.

Redéfinir les partenariats internationaux

Ousmane Sonko souhaite voir l’Afrique repenser ses alliances extérieures.
Il appelle à établir des partenariats équilibrés et respectueux des intérêts africains.
Le contexte géopolitique actuel impose une affirmation plus claire des voix africaines.
Sonko veut que les pays du continent parlent d’une seule voix.
Il considère cette unité comme un levier fondamental de souveraineté.

Pour un développement endogène et souverain

Ce plaidoyer réaffirme l’ambition d’un développement fondé sur les réalités locales.
Sonko encourage les Africains à valoriser leurs cultures, leurs talents et leurs ressources.
Il propose de bâtir un modèle économique adapté aux besoins des populations.
Le Premier ministre inscrit cette orientation dans la logique d’un avenir autonome.
Pour lui, l’Afrique doit désormais écrire son propre récit, sans tutelle extérieure.

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