Lors de la Journée des Martyrs, dédiée aux victimes des événements politiques survenus entre 2021 et 2024, le Premier ministre et leader de PASTEF, Ousmane Sonko, a mis fin aux spéculations qui entourent depuis plusieurs années sa capacité à participer aux prochaines échéances électorales.
« Sauf si je décide de ne pas me présenter »
Face à un public attentif, Sonko a affirmé avec fermeté :
« Je ne vois pas d’élections à venir inchAllah auxquelles je ne pourrais pas participer, sauf si je décide de ne pas me présenter. »
Une déclaration qui se veut définitive et qui vise clairement à clore un débat récurrent dans l’espace public.
Fin des spéculations sur son statut juridique
Au centre de nombreuses polémiques depuis ses ennuis judiciaires puis son retour sur la scène institutionnelle, Ousmane Sonko estime désormais que plus aucun obstacle juridique ou politique ne se dresse devant lui pour prendre part à une élection.
Selon lui, les discussions sur son inéligibilité sont désormais « sans objet », et seule sa propre volonté politique pourrait l’écarter d’une future candidature.
Un message politique calculé
Avec cette prise de position publique, Sonko cherche à :
- rassurer sa base militante,
- couper court aux interprétations diverses,
- et répondre aux acteurs politiques qui continuent d’entretenir le doute sur son éligibilité.
Ce message intervient dans un contexte où l’avenir politique du chef de file de PASTEF reste un sujet central du débat national.
