Une polémique a éclaté autour du député Cheikh Bara Ndiaye (Pastef), accusé sur les réseaux sociaux de détenir un véhicule de marque Toyota Land Cruiser déclaré volé.

Origine du litige

L’affaire oppose Bonkoungou Distribution (située sur la VDN, immeuble Ebomaf) et le Comptoir commercial du Sénégal Baili-SARL.

  • Le 10 avril 2025, une facture n°001/04/BKG/2025 mentionne la vente de deux Land Cruiser, facturés 82 millions FCFA l’unité (soit un total de 164 millions).
  • Le même jour, un ordre de virement de ce montant a été effectué depuis la BNDE, agence Keur Gorgui, au profit de Bonkoungou Distribution, avec reçu de paiement.

Le véhicule en cause

L’un des véhicules, immatriculé AA-420-ZS le 30 avril 2024, a été enregistré au nom du Comptoir commercial Baili-SARL puis transféré, le même jour, au député Cheikh Bara Ndiaye, qui a procédé à la mutation de la carte grise à son nom.

Le revirement

Le 10 avril 2025, soit un an plus tard, Bonkoungou Distribution adresse une annulation de la vente à Baili-SARL, invoquant un défaut de paiement effectif. Elle exige la restitution immédiate des deux véhicules. Mais l’un d’eux n’a jamais été rendu.

L’enquête

  • Le patron de Bonkoungou Distribution a saisi la Division des investigations criminelles (DIC).
  • Moussa Seck, représentant de Baili-SARL, a été entendu mais n’a pas été arrêté.
  • Le député Cheikh Bara Ndiaye a été convoqué comme témoin. Il a présenté des documents prouvant, selon lui, l’acquisition légale du véhicule.

En suspens

L’affaire reste en instruction, avec un conflit commercial entre deux entreprises privées en toile de fond. Aucune charge directe n’a été retenue contre le député, qui insiste sur sa bonne foi.

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