Le député Thierno Alassane Sall exprime un rejet catégorique de l’amnistie sélective. Il considère cette approche comme plus injuste qu’une amnistie totale.
Une distinction injuste entre les criminels
Selon lui, une amnistie partielle établit une différence arbitraire entre les criminels. Elle classe certains comme de « bons délinquants » s’ils ont une motivation politique. Les autres restent de « mauvais criminels » aux yeux de la loi. Il estime que cette distinction compromet l’égalité devant la justice.
Un danger pour la justice et la stabilité
Thierno Alassane Sall souligne que cette situation engendre une justice à deux vitesses. Il alerte sur les risques pour l’équilibre social et politique du pays. Selon lui, cette inégalité dans le traitement des crimes fragilise la confiance des citoyens envers la justice.
Une critique directe envers PASTEF
Il accuse directement le parti PASTEF de manipuler les termes pour justifier l’amnistie sélective. Il dénonce les tentatives de modifier ou d’adoucir la loi par divers moyens. Il affirme que ces stratégies traduisent une volonté d’instaurer une justice inégale.
Un appel à une solution radicale
Le député exige la suppression pure et simple de l’amnistie. Il affirme que cette mesure constitue une revendication populaire forte. Pour lui, seule son abrogation complète garantit la stabilité nationale.
