Thierry Ardisson est mort lundi à Paris des suites d’un cancer du foie.
Il avait 76 ans et se savait condamné depuis plusieurs mois.
L’animateur avait longuement anticipé ses obsèques, selon ses proches.
Des obsèques organisées dans les moindres détails
Thierry Ardisson avait préparé chaque détail de ses funérailles.
Il en avait parlé dans plusieurs entretiens, notamment au Parisien et à Le Point.
Son entourage a confirmé à l’AFP l’existence de consignes très précises.
Il souhaitait la présence de ses trois ex-épouses à l’enterrement.
Il voulait aussi de l’encens, des enfants de chœur et une playlist choisie.
David Bowie devait y figurer, selon ses dernières volontés.
Les détails complets n’ont pas encore été rendus publics.
Un pionnier de la télévision française
Ardisson a marqué durablement le paysage audiovisuel français.
Il a animé des émissions cultes comme Tout le monde en parle et Salut les Terriens.
Il a imposé un ton libre, provocateur, souvent impertinent.
Il recevait politiques, artistes et célébrités dans des formats inédits.
Son style contrastait avec la télévision classique de l’époque.
Un personnage adoré et critiqué
Ardisson a divisé l’opinion publique durant toute sa carrière.
Ses partisans le qualifiaient de « génie cathodique » novateur.
Ses détracteurs dénonçaient son arrogance et son parisianisme assumé.
Il aimait bousculer les normes et franchir les lignes rouges.
Ses interviews percutantes restaient souvent mémorables.
L’Élysée salue un esprit libre
L’Élysée a rendu hommage à un homme de médias « hors normes ».
Un communiqué officiel a salué son esprit d’irrévérence et de curiosité.
La présidence reconnaît son apport unique à la télévision française.
