Le Togo a connu de vives manifestations les 26, 27 et 28 juin 2025.
Les protestataires exigeaient le départ immédiat du président Faure Gnassingbé.
Les heurts ont causé la mort de sept personnes, selon les bilans disponibles.
La tension reste forte depuis ces événements tragiques.

Des manifestants traduits en justice

Le samedi suivant, les autorités ont jugé 31 personnes arrêtées lors des protestations.
Le tribunal a rendu ses décisions après une audience sous haute surveillance.
Ces arrestations ont suscité des débats dans l’opinion publique togolaise.

Des condamnations et des relaxes

Le tribunal a condamné 19 manifestants à un an de prison ferme.
Cependant, il a accordé 11 mois de sursis à chacun d’eux.
Douze prévenus, dont un mineur, ont été relaxés par la même juridiction.
Les juges ont estimé que leurs charges restaient insuffisantes.

Des critiques contre les méthodes policières

La défense a dénoncé des arrestations arbitraires, parfois faites sans mandat légal.
Certains accusés ont été arrêtés directement à leur domicile, selon leurs avocats.
Les familles affirment n’avoir reçu aucune notification préalable avant les interpellations.
Les avocats évoquent une atteinte grave aux libertés individuelles.

Une affaire qui relance les tensions

Cette affaire judiciaire pourrait raviver la colère dans certaines zones du pays.
Les opposants dénoncent une répression politique sous couvert de légalité judiciaire.
Les organisations des droits humains demandent une enquête sur les violences policières.
La société civile continue de réclamer justice pour les victimes tuées.

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