Le Tribunal correctionnel a rendu son jugement ce mercredi 25 juin 2025.
Cette décision met fin au procès pour diffamation opposant Mimi Touré à Cheikh Yerim Seck.
Le tribunal a surpris en rejetant les réquisitions du procureur de la République.
Il a en effet prononcé la relaxe du journaliste Cheikh Yerim Seck.
Ce jugement annule aussi la demande de dommages-intérêts formulée par Mimi Touré.
L’ex-Première ministre réclamait 500 millions de francs CFA pour préjudice subi.
Une plainte née d’un article polémique
Mimi Touré avait saisi la justice le mercredi 26 février 2025.
Elle contestait une publication diffusée sur le site Seneweb, le 20 octobre 2024.
L’article portait le titre : « Les mesquineries du trio Diomaye-Sonko-Mimi contre Macky Sall ».
Dans ce texte, Cheikh Yerim Seck avançait des accusations jugées graves.
Selon ses écrits, le trio aurait tenu une réunion au palais présidentiel.
Cette rencontre visait, selon lui, à empêcher le retour de Macky Sall au pays.
Depuis le 2 avril 2024, l’ancien président réside au Maroc.
Il y séjourne après la fin officielle de son mandat présidentiel.
Des accusations ciblant aussi la diplomatie
Le journaliste n’a pas seulement mis en cause Mimi Touré.
Il a aussi évoqué l’actuelle ministre des Affaires étrangères, Yassine Fall.
Selon lui, Yassine Fall ferait vivre un véritable calvaire à Macky Sall.
Il affirme que cette attitude hostile viendrait de pressions exercées par Mimi Touré.
Ces propos ont renforcé la décision de Mimi Touré de porter plainte.
Elle estimait que son honneur et sa réputation avaient été bafoués.
Une relaxe malgré les réquisitions
Le parquet avait pourtant demandé une peine de prison avec sursis.
Il avait requis six mois contre Cheikh Yerim Seck pour diffamation.
Le juge n’a cependant pas suivi cette demande formulée à l’audience.
Il a conclu que les faits ne justifiaient pas une condamnation.
Cheikh Yerim Seck a donc été relaxé, sans amende ni sanction.
Cette décision clôt un dossier très médiatisé et riche en tensions politiques.
