Ces migrants «se demandent ce qui va leur arriver », poursuit Yusmelis Villalobos, une Vénézuélienne de 47 ans rencontrée à Tapachula, dans le sud du pays, près de la frontière avec le Guatemala. Donald Trump a promis de se débarrasser de CBP One après son investiture du 20 janvier, afin d’endiguer ce qu’il décrit comme étant une « invasion » de migrants sur le territoire américain. Ces centaines de migrants ayant réussi à obtenir un rendez-vous sur l’application CBP One attendaient lundi devant un bureau mexicain de l’immigration à Tapachula. D’autres, désespérés de ne pas obtenir de rendez-vous et craignant l’insécurité et les extorsions, ont choisi de rejoindre les caravanes de migrants qui ont quitté Tapachula ces dernières semaines.

L’administration Biden a introduit l’application CBP One en janvier 2023 dans le but d’ordonner le flux de migrants vers les Etats-Unis et de réduire la possibilité pour les passeurs d’exploiter les migrants. Bien que l’application ne garantisse pas que les migrants comme Dayana Hernandez et Yusmelis Villalobos puissent rester aux Etats-Unis, elle leur permet d’obtenir un permis de travail, le temps de leurs démarches auprès des autorités américaines.

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