Près de 10.000 manifestants ont convergé vers la mairie d’Istanbul vendredi soir, répondant à l’appel de l’opposition pour dénoncer l’arrestation du maire Ekrem Imamoglu, accusé de « corruption » et de « terrorisme ».

Une mobilisation massive contre l’arrestation du maire

Vendredi soir, des milliers de manifestants, dont une forte présence de jeunes, ont envahi les rues d’Istanbul pour protester contre l’arrestation d’Ekrem Imamoglu, maire de la métropole et figure emblématique de l’opposition au président Recep Tayyip Erdogan.

Ce rassemblement, organisé pour la troisième nuit consécutive, a été initié par le CHP (Parti républicain du peuple), principal parti d’opposition en Turquie. Les manifestants dénoncent ce qu’ils considèrent comme une instrumentalisation de la justice pour écarter un adversaire politique majeur à l’approche des prochaines élections.

Un contexte politique sous tension

L’arrestation d’Imamoglu, élu maire d’Istanbul en 2019 après avoir infligé un revers électoral au parti au pouvoir, a ravivé les tensions politiques dans le pays. Accusé de « corruption » et de « terrorisme », il rejette fermement ces accusations qu’il qualifie de manœuvres politiques destinées à affaiblir l’opposition.

Face à cette situation, le CHP et d’autres figures de l’opposition appellent à une mobilisation continue pour défendre la démocratie et la transparence électorale en Turquie.

Vers une escalade des tensions ?

Alors que la contestation prend de l’ampleur, le pouvoir en place reste ferme, dénonçant une tentative de déstabilisation orchestrée par ses adversaires. La mobilisation à Istanbul pourrait s’étendre à d’autres grandes villes, rendant la situation encore plus critique à l’approche des élections.

L’avenir politique d’Ekrem Imamoglu et la réaction du gouvernement face à cette vague de protestation restent désormais sous haute surveillance.

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