L’armée russe a annoncé ce mardi avoir capturé la ville de New York, située dans la région de Donetsk, à l’est de l’Ukraine. Cette localité est considérée comme une plateforme logistique cruciale pour les forces ukrainiennes dans cette zone en proie à de violents combats.
Dans son rapport quotidien, le ministère russe de la Défense a affirmé que le groupement Centre avait « libéré Novgorodskoïe », nom russe de la ville de New York, un des plus grands centres logistiques de l’agglomération de Toretsk. Ce gain territorial s’inscrit dans la stratégie russe visant à consolider sa mainmise sur l’est de l’Ukraine, en particulier sur le Donbass, que Vladimir Poutine a désigné comme une priorité militaire.
Historiquement, la ville de New York avait été fondée par des colons allemands au XIXe siècle et portait ce nom jusqu’en 1951, lorsque les autorités soviétiques, en pleine guerre froide, l’ont rebaptisée Novgorodskoïe. Sous la pression de militants ukrainiens, la ville a retrouvé son nom original à l’été 2021. Elle se situe à seulement six kilomètres au sud de Toretsk, une autre ville durement touchée par l’offensive russe qui dure depuis plusieurs semaines.
Alors que l’attention internationale se concentre sur l’offensive ukrainienne dans la région de Koursk, en territoire russe, l’épicentre des combats reste néanmoins dans l’est de l’Ukraine, où les troupes russes, bien équipées et en supériorité numérique, poursuivent leur avancée progressive. La capture de New York par les forces russes souligne la complexité de la situation sur le terrain et le défi constant pour les forces ukrainiennes de défendre leurs positions stratégiques dans le Donbass.