En Ukraine, la perspective d’une trêve de Noël de la part des forces russes semblait illusoire. Avec des réserves de missiles encore conséquentes, Moscou a poursuivi ses frappes, transformant le 25 décembre en une journée de Noël marquée par les bombardements pour la deuxième année consécutive.
Selon Emmanuelle Chaze, correspondante à Kiev, les Ukrainiens s’attendaient à de telles attaques. « Personne ne croyait à une trêve de Noël, car les Russes disposent toujours d’un important stock de missiles capables de frapper l’Ukraine », a-t-elle expliqué.
Ce mercredi 25 décembre, la ville de Kharkiv a été particulièrement visée par une série de frappes massives. Ces attaques interviennent alors que la ville, dans un élan de résilience, avait rallumé ses décorations de Noël pour la première fois depuis 2022. Désormais, Kharkiv est replongée dans l’obscurité après que ses infrastructures énergétiques ont été gravement endommagées.
Dans un discours adressé à la nation, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fermement condamné cette offensive, qualifiée d’« inhumaine ». Selon lui, Moscou a lancé plus de 70 missiles et 100 drones sur le pays en cette journée hautement symbolique.
Cette attaque sur Kharkiv illustre une fois de plus la détermination de la Russie à poursuivre son offensive, même en des moments censés être marqués par des valeurs de paix et de trêve.