L’ex-président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló a quitté Dakar après sa chute.
La junte militaire l’avait renversé quelques jours plus tôt.
Cette situation l’a poussé à chercher un nouvel accueil.
Il a alors sollicité l’hospitalité du président congolais Denis Sassou Nguesso.
Ce dernier a accepté rapidement sa demande d’asile politique.
Un accueil organisé à Brazzaville
Embaló a rejoint Brazzaville dans la nuit du 29 novembre.
Il a voyagé à bord d’un avion affrété par la présidence congolaise.
Des sources proches de l’ex-dirigeant ont confirmé cette information.
Elles ont précisé son arrivée discrète dans la capitale congolaise.
Cette arrivée marque une nouvelle étape dans son exil politique.
Un séjour délicat à Dakar
Avant son départ, Embaló s’était réfugié au Sénégal.
Dakar lui offrait une première solution après sa destitution.
Cependant, son séjour a rapidement suscité des tensions internes.
Ces tensions ont pesé sur la position du gouvernement sénégalais.
La position officielle du président Faye
Le président Bassirou Diomaye Faye avait accepté de l’accueillir.
Il avait toutefois insisté sur un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Il avait aussi rappelé l’engagement ferme du Sénégal dans la médiation.
Cette médiation reposait sur les efforts de la CEDEAO.
Ces déclarations voulaient montrer une position équilibrée et responsable.
Une divergence affichée au sommet de l’État
Le Premier ministre Ousmane Sonko a ensuite exprimé une autre lecture.
Il a jugé la crise bissau-guinéenne comme une simple « combine ».
Il a tenu ces propos devant l’Assemblée nationale.
M. Sonko a aussi réclamé la publication immédiate des résultats électoraux.
Cette prise de position a contredit la ligne présidentielle.
Un départ devenu inévitable
Cette divergence au sommet a fragilisé l’accueil d’Embaló.
Elle a créé un malaise politique difficile à contenir.
La situation est devenue rapidement intenable pour Dakar.
Ce contexte tendu a finalement précipité le départ d’Embaló.
Il a donc rejoint Brazzaville pour poursuivre son exil.
