La politique sénégalaise ressemble souvent à un ballet rythmé et énigmatique.
Deux acteurs clés, Barthélemy Dias et Ousmane Sonko, incarnent ce spectacle institutionnel.
Barthélemy Dias : L’Opposant Évincé
Barthélemy Dias a été radié après sa condamnation dans l’affaire Ndiaga Diouf.
Son mandat de député a été annulé immédiatement après la confirmation de sa peine.
La justice a agi avec une précision implacable, presque mécanique, pour écarter Dias.
Son exclusion soudaine donne une impression d’urgence nationale soigneusement orchestrée.
Ousmane Sonko : L’Étoile Montante
Ousmane Sonko, malgré ses condamnations, a continué à briller sur la scène politique.
Il a échappé à une radiation parlementaire et remporté les élections législatives.
Son ascension au poste de Premier ministre semble défier toutes les attentes.
Sonko a habilement transformé ses déboires judiciaires en atouts politiques.
Un Contraste Frappant
La justice a traité les deux hommes de manière diamétralement opposée.
Dias a subi un processus accéléré, presque implacable, qui l’a rapidement écarté.
Sonko, en revanche, semble avoir bénéficié d’une certaine indulgence institutionnelle.
Ce contraste soulève des questions sur l’impartialité et la cohérence des institutions.
Une Chorégraphie Institutionnelle Mystérieuse
Les institutions sénégalaises semblent tantôt rigides comme un tango, tantôt flexibles comme du jazz.
Barthélemy Dias a joué le rôle tragique de l’opposant sacrifié sur l’autel de la justice.
Ousmane Sonko, lui, incarne le survivant, capable de danser jusqu’au sommet.
Ce ballet institutionnel laisse le public à la fois intrigué et amusé.
Conclusion : Le Grand Bal Continue
Au Sénégal, la politique suit souvent une logique de danse où la position compte plus que les actes.
Dias a quitté la scène au premier faux pas, tandis que Sonko continue de monter.
Le public attend désormais le prochain acteur de ce fascinant ballet politique.