Le musée Cheikh Ahmadou Bamba, dont le lancement des travaux est prévu pour la fin du mois de mars, sera un lieu de mémoire et de transmission du legs spirituel et intellectuel de cette figure emblématique de l’islam du XXe siècle.

L’annonce a été faite jeudi par la ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Khady Diène Gaye, qui a réaffirmé l’engagement de l’État à accompagner ce projet d’envergure.

Un projet soutenu par l’État et la communauté mouride

Lors d’une cérémonie de signature d’une convention de partenariat entre le comité de pilotage du projet et son ministère, Mme Gaye a souligné l’importance de ce musée dans la préservation du patrimoine spirituel et culturel du Sénégal.

« En collectant, en exposant et en valorisant ses œuvres, nous honorons un guide qui a su créer un modèle où spiritualité, travail, paix et éducation s’entrelacent harmonieusement pour renforcer le tissu social, le rendant plus solidaire, résilient et productif », a-t-elle déclaré.

Le coordonnateur du comité de pilotage, Serigne Cherif Mbacké Falilou, a affirmé que toutes les conditions sont réunies pour entamer la construction d’un espace dédié à la mémoire et à l’action.

Il a également souligné que le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a déjà contribué à hauteur de 125 millions de francs CFA, sur un budget total estimé à 3,5 milliards de francs CFA. Il a lancé un appel aux autorités, aux entreprises et aux bienfaiteurs pour soutenir financièrement cette initiative.

Une architecture symbolique pour un lieu de transmission

Le musée comprendra deux bâtiments distincts :

  • Un premier espace exclusivement dédié aux effets personnels de Cheikh Ahmadou Bamba,
  • Un second bâtiment qui abritera un espace d’exposition dynamique, mettant en avant des objets et souvenirs des fils et petits-fils du guide, selon Malick Mbow, l’architecte en charge du projet.

Un centre d’éveil spirituel et culturel

Ce musée se veut un lieu de transmission et de conscientisation, où seront perpétués les enseignements intemporels du fondateur du mouridisme, notamment la sacralité du travail et la quête de l’excellence spirituelle.

Sa construction représente une étape majeure dans la conservation du patrimoine culturel sénégalais et la pérennisation de l’héritage du mouridisme.

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