Une frappe aérienne a tué au moins 20 civils samedi dans l’État de Zamfara.
Le raid a visé la région de Maru, selon plusieurs habitants contactés par l’AFP.
Les victimes appartenaient à un groupe local d’autodéfense.
Elles tentaient de retrouver du bétail volé et de libérer des otages.
Des témoins évoquent une possible erreur de l’armée
Un témoin, Ishiye Kabiru, a confirmé les 20 morts à l’AFP lundi.
Un autre habitant, Alka Tanimu, a donné des détails similaires.
Selon lui, les civils intervenaient après une attaque de bandits armés.
Ils voulaient secourir des proches enlevés par les assaillants.
Le silence de l’armée suscite des interrogations
L’armée nigériane n’a pas encore réagi publiquement à ces accusations.
L’AFP a tenté de contacter son porte-parole sans obtenir de réponse.
Ce silence renforce les soupçons d’une bavure militaire.
De nombreux habitants dénoncent déjà des erreurs similaires dans la région.
Un contexte de violences récurrentes
Le nord-ouest du Nigeria subit régulièrement des attaques de groupes criminels armés.
Les autorités peinent à sécuriser cette zone pourtant très peuplée.
Les civils créent souvent des groupes d’autodéfense pour se protéger.
Mais ces initiatives entraînent parfois des malentendus avec l’armée.
Une frappe aux conséquences graves
Cette frappe relance le débat sur les méthodes de l’armée nigériane.
Les ONG appellent à une enquête transparente et indépendante.
Les familles attendent des réponses et réclament justice pour les victimes.
L’État de Zamfara reste sous tension après cet incident meurtrier.
