Le 7 juin 2025, Abdoulaye Diop a parlé depuis le plateau de New World TV.
Le ministre malien des Affaires étrangères a évoqué un tournant dans les relations avec la Cédéao.
Il a déclaré : « Nous entrons dans une phase d’apaisement et de réalisme avec la Cédéao ».
Cette déclaration marque un changement dans la posture diplomatique du Mali.
Vers un dialogue institutionnel sans retour à la Cédéao
Abdoulaye Diop a exclu un retour du Mali au sein de la Cédéao.
Selon lui, les discussions ne visent aucun retour à cette organisation régionale.
Il a précisé : « Nous parlons désormais d’un dialogue entre deux entités distinctes ».
D’un côté, la Cédéao regroupe douze États membres.
De l’autre, l’Alliance des États du Sahel (AES) en regroupe trois.
Cette nouvelle approche ouvre la voie à des négociations bilatérales.
Trouver un accord rapide pour préserver la stabilité
Le ministre appelle à conclure un accord sans délai.
Il insiste sur l’urgence des conditions commerciales et de la libre circulation.
Il pose une question cruciale : « Comment organiser ce retrait de manière ordonnée ? »
Diop évoque la nécessité de gérer la circulation, les sièges et les mécanismes communs.
Il veut éviter tout désengagement désorganisé et source de tensions.
Préserver les acquis économiques de la région
Abdoulaye Diop souligne l’importance de protéger l’espace commercial régional.
Il rappelle que cet espace existe depuis les indépendances africaines.
Selon lui, de nombreux pays souhaitent maintenir une coopération constructive.
Il invite les États à préserver les liens économiques malgré les divergences politiques.
Cette volonté d’ouverture peut rassurer les partenaires économiques.
