Une nouvelle formule à l’étude
L’Union européenne envisage une nouvelle approche pour ses futurs élargissements.
Cette formule permettrait aux nouveaux États d’intégrer le bloc sans droit de vote ni de veto immédiat.
L’objectif est de débloquer le processus d’adhésion de l’Ukraine, actuellement bloqué par la Hongrie.
Un débat relancé avant le sommet du 23 octobre
Cette proposition sera examinée lors du sommet européen du 23 octobre.
Selon des sources européennes citées par l’agence Anadolu, il s’agit de trouver une solution pragmatique pour avancer sur le dossier ukrainien.
Aucune décision majeure n’est toutefois attendue à l’issue de cette rencontre.
Réformer la prise de décision au sein de l’UE
Le débat sur la fin du droit de veto n’est pas nouveau.
Depuis des années, les institutions européennes discutent du remplacement de la règle de l’unanimité par un vote à la majorité qualifiée.
Cette réforme vise à accroître l’efficacité de l’Union, souvent paralysée par un seul État membre.
Mais toute modification des traités nécessite l’accord unanime des Vingt-Sept, freinant les avancées.
Le dossier ukrainien dans l’impasse
L’Ukraine a déposé sa candidature à l’UE le 28 février 2022, peu après l’invasion russe.
Le pays a obtenu le statut de candidat en juin 2022.
En décembre 2023, le Conseil de l’UE a accepté d’ouvrir les négociations d’adhésion, mais la conférence intergouvernementale n’a pas encore eu lieu.
Le veto hongrois reste le principal obstacle, malgré le contexte de tensions avec la Russie.
L’UE face à ses défis géopolitiques
Face à Moscou, l’Union a renforcé ses mesures économiques et énergétiques.
Elle prévoit notamment d’interdire les importations de gaz russe d’ici 2027.
L’élargissement à l’Ukraine devient ainsi un test majeur pour la cohésion et la crédibilité politique de l’Europe.
