La fermeture de l’Université Assane Seck de Ziguinchor provoque des tensions, notamment en raison de la baisse du budget alloué pour 2024. L’intersyndicale réclame une augmentation des dotations pour répondre aux besoins croissants de l’institution.
Des difficultés financières croissantes
L’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) traverse une période de turbulences, exacerbée par une baisse de son budget en 2024. L’intersyndicale, composée de plusieurs syndicats, dénonce une dotation inférieure à celle de l’exercice précédent, malgré un nombre d’étudiants en hausse. Pour 2024, l’université a reçu une dotation de 3 392 612 967 francs CFA, soit une réduction de 500 millions par rapport à 2023. Cette situation, selon les syndicats, nuit au bon fonctionnement de l’université et affecte les conditions de vie des étudiants.
Une gestion de plus en plus compliquée
Les charges supplémentaires, notamment l’ouverture de l’antenne de Kolda et l’augmentation du nombre d’étudiants, viennent alourdir la gestion déjà déficitaire de l’établissement. L’intersyndicale souligne que ces difficultés budgétaires entraînent des perturbations, particulièrement en ce qui concerne les conditions de vie des étudiants et les salaires du personnel administratif et technique.
Des revendications claires pour 2025
Face à la situation, l’intersyndicale exige une augmentation significative du budget pour l’exercice 2025, ainsi qu’une prise en charge adéquate des étudiants et du personnel. Ils demandent également des financements pour le fonctionnement de l’antenne de Kolda et une prise en charge des dettes accumulées. Le respect des conventions collectives et une meilleure gestion des ressources sont également au cœur de leurs préoccupations.