L’offensive diplomatique de Félix Tshisekedi commence à porter ses fruits. Washington a décidé de sanctionner James Kabarebe, ministre rwandais de la Coopération internationale et ancien ministre de la Défense. Kabarebe est un acteur clé des liens entre Kigali et les rebelles du M23, responsables d’attaques à l’Est de la RDC.

Un signal fort des États-Unis

L’administration Trump envoie un message clair au président rwandais Paul Kagamé. Les Occidentaux veulent fixer une ligne rouge pour éviter une guerre généralisée dans la région des Grands Lacs. Cette réaction intervient alors que le M23 progresse rapidement, provoquant des déplacements massifs de populations.

Les combats poussent des milliers de civils à fuir, aggravant une crise humanitaire. La famine et les épidémies menacent toute la région, qui partage ses frontières avec l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et le Burundi. Kampala a déjà mobilisé des troupes à la frontière congolaise.

L’Occident hausse le ton

Avant Washington, Berlin et Londres avaient convoqué les ambassadeurs rwandais. Ces pays ont exprimé leur inquiétude et rejeté les attaques du M23 contre la RDC. L’Occident ne se contente plus d’actions discrètes. Il exige désormais que Kagamé cesse son soutien aux rebelles.

Kagamé a dénoncé les sanctions contre Kabarebe mais semble avoir compris le message. Pour éviter d’autres mesures punitives, il pourrait être contraint de geler le front et d’accepter des négociations de paix.

Tshisekedi opte pour la diplomatie

Après des hésitations, Tshisekedi privilégie la voie diplomatique pour éviter une guerre incertaine. Cette stratégie s’aligne avec celle du Secrétaire général de l’ONU, qui plaide pour un cessez-le-feu.

Malgré ces efforts, les combats continuent. Les appels des sommets de Dar es Salaam et de l’Union africaine restent sans effet. Cependant, la pression américaine pourrait peser davantage, notamment avec des sanctions financières contre d’autres membres du régime de Kigali.

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