Le maire Djibril Sonko a comparu devant l’Inspection du travail à Ziguinchor.
Il fait face à Amadou Tom Mbodji, un agent municipal licencié qu’il aurait sanctionné abusivement.
Mbodji dénonce une mesure arbitraire et réclame justice pour lui et d’autres agents affectés.
Les deux hommes avaient rendez-vous le 16 juillet, mais l’audience avait été reportée.
Djibril Sonko avait exigé l’assistance d’un avocat avant de répondre aux accusations.
Une nouvelle confrontation prévue le 23 juillet
L’Inspection du travail a reprogrammé l’audience au mercredi 23 juillet 2025.
Les deux parties sont de nouveau convoquées pour tenter de résoudre le litige.
Mbodji a réaffirmé publiquement sa volonté de défendre ses droits sans compromis.
Il exige justice, transparence et respect du droit du travail.
Un licenciement déclenché par une dénonciation en ligne
Le 16 mai 2025, Mbodji a publié un post accusant la mairie d’un détournement de fonds.
Il évoquait un détournement présumé de 27 millions FCFA, actuellement sous enquête.
Suite à sa publication, la mairie l’a affecté à la voirie puis licencié.
Il dénonce une sanction punitive sans base légale ni justification administrative.
Réaction virulente de la mairie
La cellule de communication municipale aurait publiquement diffamé Amadou Tom Mbodji.
Mbodji accuse la mairie de représailles contre un lanceur d’alerte.
Il rejette son affectation à la voirie comme une sanction déguisée.
Il affirme que la résiliation de son contrat viole les textes réglementaires.
Des accusations appuyées par une enquête en cours
Mbodji se présente aussi comme président de l’Organisation nationale d’assistance juridique (ONAJJ).
Il affirme que l’enquête ouverte tend à confirmer ses accusations de détournement.
Il relie son licenciement à son engagement pour la transparence et la bonne gouvernance.
Il évoque une atteinte grave aux droits des travailleurs et aux protections des lanceurs d’alerte.
