Les hôpitaux publics du Sénégal s’acheminent vers une nouvelle paralysie. La Fédération des syndicats de santé (F2S), en coordination avec l’Intersyndicale des travailleurs de l’administration, observe à partir de ce jeudi une grève de 48 heures renouvelables.

Ce mouvement social sera accompagné, le même jour, d’une marche nationale, annonçant une montée en puissance de la contestation.

Accords non respectés, colère persistante

Dans un communiqué relayé par L’Observateur, les syndicats dénoncent le non-respect des engagements pris par le gouvernement. Ils pointent particulièrement les accords récemment signés avec le Premier ministre Ousmane Sonko, ainsi que ceux conclus en 2023 et 2024 avec le ministère de la Santé.

Selon la F2S, ces manquements traduisent une absence de volonté réelle de répondre aux préoccupations du personnel de santé.

Des revendications récurrentes

Les grévistes rappellent avoir déjà observé deux jours de grève les 4 et 5 décembre derniers pour les mêmes doléances, restées sans suite. Parmi les principales revendications figurent :

  • L’équité dans le traitement salarial des agents de santé ;
  • La généralisation de l’indemnité de logement ;
  • Le paiement intégral et définitif des salaires en retard des travailleurs contractuels.

Un secteur sous tension

Cette nouvelle grève risque d’affecter lourdement la prise en charge des patients dans les structures publiques, déjà fragilisées par des tensions récurrentes. Les syndicats préviennent que le mouvement pourrait se durcir si aucune réponse concrète n’est apportée par les autorités.

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