Le changement climatique frappe durement l’Afrique. Sécheresses, inondations et insécurité alimentaire bouleversent la vie des millions de personnes. Le continent, pourtant responsable de faibles émissions, subit des conséquences disproportionnées.
L’Afrique fait face à une intensification des phénomènes climatiques extrêmes. Les sécheresses récurrentes au Sahel réduisent la disponibilité des terres cultivables et aggravent l’insécurité alimentaire. En parallèle, les inondations dévastatrices touchent des pays comme le Nigeria et le Mozambique, détruisant infrastructures et habitations.
La montée des températures affecte également les écosystèmes. Les ressources en eau se raréfient, mettant en péril l’agriculture et l’élevage, qui occupent une place centrale dans les économies locales. Cette situation exacerbe les migrations internes et transfrontalières, alimentant parfois des conflits pour le contrôle des ressources naturelles.
Le changement climatique aggrave aussi les défis sanitaires. Les maladies liées à l’eau stagnante, comme le paludisme et le choléra, se propagent dans les zones touchées par les inondations. En outre, les vagues de chaleur prolongées augmentent le risque de décès liés à des coups de chaleur.
Malgré ces impacts graves, l’Afrique dispose d’un potentiel immense pour l’adaptation et l’atténuation. Des initiatives comme le programme de la Grande Muraille Verte visent à combattre la désertification. De nombreux pays investissent également dans les énergies renouvelables, telles que le solaire et l’éolien, pour réduire leur dépendance aux combustibles fossiles.
Le changement climatique constitue un appel à une action concertée mondiale. L’Afrique, bien que peu responsable de ce phénomène, a besoin de financements climatiques adéquats pour s’adapter et protéger ses populations.