Les contrôleurs aériens perturberont fortement le trafic aérien en France ce jeudi 4 juillet 2025.
La cause de ces perturbations réside dans un mouvement de grève des contrôleurs aériens.
La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a confirmé ces informations ce mardi.
L’agence Anadolu a relayé les annonces officielles à ce sujet.
Des vols annulés dans les aéroports parisiens
La DGAC a ordonné des réductions drastiques du trafic aérien.
Elle prévoit l’annulation de 25 % des vols à Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Orly.
Ces annulations concernent les vols au départ comme à l’arrivée.
Les compagnies aériennes doivent adapter leurs programmes à cette décision.
Une situation déjà vécue en mai dernier
Des perturbations similaires avaient frappé l’aéroport de Paris-Orly en mai 2025.
Cette fois-là, une panne technique avait affecté les dispositifs de contrôle aérien.
Elle avait entraîné l’annulation de nombreux vols dans l’ensemble du pays.
Cette grève actuelle pourrait avoir un impact plus large et plus long.
Des régions particulièrement touchées
La grève affectera encore plus durement certains aéroports régionaux.
La DGAC annulera 50 % des vols à Nice, Calvi et Bastia. La grève impactera également les aéroports de Lyon, Marseille et Montpellier.
Ajaccio et Figari verront aussi leurs vols réduits d’environ 30 %.
Des perturbations généralisées à prévoir
La DGAC a prévenu que d’autres perturbations pourraient survenir malgré les annulations prévues.
Elle évoque des retards importants dans plusieurs aéroports sur l’ensemble du territoire.
Les passagers sont invités à vérifier leurs vols avant de se rendre aux terminaux.
Les compagnies aériennes ont mis en place des dispositifs d’information et de compensation.
Un contexte de tensions sociales plus large
Ce mouvement de grève s’inscrit dans un climat social tendu en Europe.
Il rappelle la grève générale de mars dernier en Belgique, notamment à Bruxelles.
Cette grève avait paralysé les aéroports belges pendant plusieurs jours.
Elle protestait contre des réformes du travail proposées par le gouvernement belge.
En France, les syndicats dénoncent également les conditions de travail dégradées.
La situation reste évolutive et pourrait se prolonger au-delà de jeudi.
