Jeudi, «une position avancée des forces de sécurité, composée essentiellement de Volontaires pour la défense de la patrie , a été prise pour cible par des groupes armés terroristes dans la zone de Gnangdin», près des frontières du Ghana et du Togo, a indiqué à l’AFP une source sécuritaire. «Malheureusement, cinq éléments, tous des volontaires sont tombés lors de cette attaque, avant la riposte qui a mis en déroute l’ennemi», a précisé la source sécuritaire. Une autre source sécuritaire, jointe par l’AFP a confirmé l’attaque et le bilan, précisant que «les victimes ont été inhumées le même jour», jeudi. «Après l’enterrement des victimes, les populations ont manifesté leur mécontentement, en bloquant la RN16», le principal axe de la région qui mène à la frontière togolaise, a déclaré à l’AFP un habitant de la région, sous le couvert de l’anonymat.

Ces violences ont fait plus de 26.000 morts au Burkina depuis 2015, civils et militaires, dont plus de 13.500 depuis le coup d’Etat de septembre 2022, selon l’ONG Acled qui recense les victimes de conflits dans le monde. Le pays est dirigé depuis septembre 2022 par un gouvernement militaire avec le capitaine Ibrahim Traoré à sa tête, arrivé au pouvoir après un coup d’État qui avait promis de régler le problème sécuritaire en «quelques mois».

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