Le cas de Malick Diop a révélé un phénomène plus large.
Ce Sénégalais de Koungheul a combattu aux côtés de la Russie en Ukraine.
L’armée ukrainienne l’a arrêté, mais il ne serait pas un cas isolé.
D’autres Sénégalais auraient suivi le même chemin, volontairement ou sous contrainte.
Engagements volontaires ou forcés
Des étudiants ou des sans-papiers rejoignent l’armée russe en toute discrétion.
Certains s’enrôlent volontairement, comme Malick Diop, sans en parler à personne.
D’autres, sans visa valide, fuient la Russie mais tombent dans des pièges.
Les autorités les arrêtent, les emprisonnent ou leur imposent le combat.
Des salaires très attractifs
L’armée russe propose des salaires très élevés aux volontaires étrangers.
Leur solde atteint 400 000 roubles, soit environ 2,9 millions de francs CFA.
Ces sommes poussent certains à accepter les risques, malgré les dangers.
Des réseaux discrets facilitent le recrutement, souvent via le visa touristique.
Cibles principales : étudiants et sans-papiers
Les recruteurs visent surtout les Sénégalais en situation irrégulière.
Une fois leur visa expiré, ces migrants deviennent vulnérables.
S’ils restent plus de trois mois, ils risquent l’arrestation ou le chantage.
La Russie n’épargne pas les clandestins
La tolérance zéro s’applique aux étrangers sans papiers.
À Saint-Pétersbourg, un Sénégalais croupit en prison depuis trois semaines.
Il n’était pas étudiant et son voyage reste flou.
Sa famille tente aujourd’hui de financer son retour au pays.
Des décès passés sous silence
Les autorités russes n’informent les proches qu’en cas de décès.
Un jeune Sénégalais mort au front a bouleversé sa communauté.
Sa photo a circulé dans un groupe WhatsApp, provoquant une vive émotion.
Il n’est pas le seul à avoir perdu la vie.
La pression universitaire sur les étudiants
Les étudiants doivent réussir pour renouveler leur visa.
En cas d’échec ou de redoublement, l’université annule leur statut.
Les services de migration les repèrent ensuite comme irréguliers.
Certains préfèrent rester clandestinement plutôt que de rentrer.
Une guerre devenue un refuge économique
La guerre offre une échappatoire pour ceux qui cherchent une stabilité financière.
Beaucoup s’engagent pour envoyer de l’argent à leurs familles restées au Sénégal.
Malgré les risques, certains considèrent cela comme une opportunité vitale.
