Le retour de Donald Trump inquiète de nombreux Américains.
Ses décisions visent plusieurs communautés, notamment les LGBTQ+ et les intellectuels.
Face à cette situation, certains choisissent l’exil pour fuir un climat jugé menaçant.
Le Canada devient alors une destination privilégiée pour ces citoyens inquiets.
Une hausse soudaine des demandes d’immigration
David Leblanc, avocat en immigration, observe une hausse des appels depuis l’élection.
Avant, il recevait un ou deux appels par semaine.
Aujourd’hui, il en reçoit une centaine chaque semaine.
La moitié provient de personnes LGBTQ+ craignant pour leurs droits.
Des départs préparés dans l’urgence
Certaines personnes vivent dans une peur constante.
Une femme a préparé un kit d’urgence pour fuir rapidement.
Elle y a mis des documents essentiels et des photos personnelles.
Elle garde ce kit dans son garage, prête à fuir vers le nord.
David Leblanc affirme n’avoir jamais entendu de récits aussi alarmants.
Les universitaires fuient aussi le climat politique
Le phénomène ne touche pas que les minorités sexuelles.
Médecins, infirmiers et professeurs universitaires veulent aussi quitter les États-Unis.
Marci Shore, professeure à Yale, part enseigner à Toronto.
Elle craint des arrestations d’étudiants et des formes de censure académique.
Elle ne veut pas que ses enfants grandissent dans un climat autoritaire.
Les universités canadiennes recrutent activement
Le Canada ne reste pas passif face à cet exode.
Plusieurs universités veulent attirer les chercheurs américains menacés.
L’université de Montréal investira 16 millions d’euros pour en recruter.
Ce soutien montre la volonté du pays d’accueillir les talents étrangers.
Un refuge face à l’instabilité politique
En résumé, le Canada devient un refuge pour de nombreux Américains inquiets.
Ils fuient un climat politique qu’ils jugent de plus en plus oppressif.
Pour eux, l’avenir se construit désormais de l’autre côté de la frontière.
