Noël Akossi Bendjo s’est exprimé devant les militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire.
Il a lancé un appel solennel à l’ensemble des Ivoiriens et des Ivoiriennes.
Il a déclaré parler au nom de Tidjane Thiam, actuellement en France.
Son discours visait à mobiliser les citoyens autour d’un combat jugé crucial.

Bendjo a exhorté la population à faire preuve de courage face à l’injustice.
Il a appelé à résister à la peur, qu’il considère comme un outil d’oppression.
Bendjo a accusé le pouvoir actuel de se nourrir de cette peur pour dominer.
Il a insisté sur la nécessité d’un sursaut national contre la tyrannie.

Une radiation qui soulève l’indignation

La justice ivoirienne a radié Tidjane Thiam de la liste électorale le 22 avril.
Elle a justifié cette décision en évoquant la perte de sa nationalité ivoirienne.
Selon elle, Thiam aurait perdu cette nationalité lors de son inscription en 2022.

Thiam est né en Côte d’Ivoire et a acquis la nationalité française en 1987.
Il a officiellement renoncé à sa nationalité française en mars dernier.
Cette démarche visait à se conformer aux règles électorales ivoiriennes.

En Côte d’Ivoire, un candidat à la présidentielle ne peut posséder deux nationalités.
Cependant, la justice s’appuie sur une loi ancienne pour contester son éligibilité.

Une législation controversée

L’article 48 du code de la nationalité sert de base à la décision judiciaire.
Ce texte, datant des années 1960, prévoit la perte automatique de nationalité.
Il affirme que tout citoyen ivoirien acquérant une autre nationalité perd la sienne.

Cette disposition suscite de nombreuses interrogations dans l’opinion publique.
Plusieurs voix dénoncent une interprétation rigide et injuste de la loi.

Une riposte ferme du PDCI

Le PDCI conteste avec vigueur la radiation de son candidat Tidjane Thiam.
Noël Akossi Bendjo affirme que Thiam est pleinement et légitimement ivoirien.
Il martèle que la nationalité de leur leader ne souffre d’aucune ambiguïté.

Les militants présents ont répondu avec ferveur et cris de soutien.
Ils scandaient « Titi, président ! » en brandissant des vuvuzelas dans une ambiance électrique.

Le vice-président a rappelé que Thiam reste l’unique candidat du PDCI.
Il a précisé qu’aucun autre nom ne sera envisagé pour la présidentielle.

Une opposition affaiblie

D’autres figures de l’opposition sont aussi écartées de la course électorale.
L’ancien président Laurent Gbagbo ne peut se présenter à cause d’une condamnation judiciaire.
Ces exclusions alimentent les tensions et réduisent les alternatives pour les électeurs.

L’incertitude autour du pouvoir

Le parti au pouvoir n’a pas encore désigné son candidat officiel.
Cependant, le président Alassane Ouattara a exprimé sa volonté de rester actif.
À 83 ans, il se dit toujours prêt à continuer de servir son pays.
Cette déclaration laisse planer l’ombre d’une nouvelle candidature en 2025.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *