La ville de Thiès pleure Adama Seck, surnommé Sécka, décédé le 3 mai 2025.
Le musicien est mort à la mi-journée, après une longue maladie.
Il était une légende, appelé « le chanteur de toutes les générations ».
Il a marqué l’histoire du Royal Band aux côtés de musiciens célèbres comme James Mapathé Gadiaga.
À l’époque, la musique thiessoise attirait chaque week-end les mélomanes du pays entier.

Un tournant musical

Sécka a quitté le Royal Band pour créer le groupe Super Royal.
Avec ce groupe, il a lancé le tube « Samba Alaar », devenu très populaire.
Ce morceau lui a offert succès, notoriété et stabilité financière.
Le jeune Seyelatyr se souvient : « Sécka a tourné dans tout le pays avec l’album ».
Il a même chanté à Bercy avec Youssou Ndour, mais l’album ne sortira jamais.

Crise et renaissance

Un an après, le groupe se disloque à cause de tensions internes.
Seyelatyr raconte : « Nous avons quitté le groupe, c’était devenu chaotique ».
La majorité des musiciens ont rejoint Dakar ou Saly.
Sécka est alors tombé dans l’oubli et a connu des moments très difficiles.
En 2013, il confie la direction du groupe à Seyelatyr.

Nouveau départ

Seyelatyr signe avec le Palais des Arts à Thiès pour relancer le groupe.
Ils sortent un album de 12 titres avec trois clips très bien reçus.
Le groupe renaît et prend le nom « Secka et les Damels ».
Seyelatyr transforme ce nom en hommage aux rois du Cayor.

Une figure respectée

Sécka restait populaire, même auprès des jeunes générations.
Les mélomanes admiraient sa modernité, son style et sa discipline.
Il s’entraînait pour rester en forme et garder sa silhouette.
Sécka ne buvait pas, contrairement aux rumeurs.
Il vivait simplement, en paix avec tout le monde.

Un héritage vivant

Sécka assistait à tous les événements de la communauté.
Il jeûnait durant le ramadan malgré les difficultés.
Il restait jeune d’esprit et actif, contrairement à d’anciens collègues.
Sa musique parlait du Rail, du Cayor, et de l’amour.
Pour beaucoup, elle symbolisait Thiès et ses racines profondes.

Une voix inoubliable

Seyelatyr décrit Sécka comme la voix du Cayor et de l’âme de Thiès.
Dans « Fiir », il promettait « le train et le chef de gare » à sa fiancée.
Là où Sécka chantait, les fidèles de Thiès accouraient.
Ils dépensaient sans compter pour vivre un moment unique avec lui.

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