Un réquisitoire ferme contre la gestion publique
Ousmane Sonko a pris la parole lors du Conseil des ministres du 18 juin 2025.
Il a dénoncé des pratiques nuisibles à la transparence et à la bonne gouvernance.
Selon lui, ces dysfonctionnements affaiblissent la performance du service public.
Des manquements graves identifiés
Le Premier ministre a listé plusieurs anomalies dans les structures publiques.
Il a noté l’absence de réunions préparatoires sur des dossiers pourtant stratégiques.
Il a aussi critiqué le manque de comptes rendus après les délibérations officielles.
L’archivage déficient des documents administratifs a également été pointé du doigt.
Il a évoqué la prolongation injustifiée des mandats d’administrateurs expirés.
Il a enfin déploré la nomination de représentants au profil inadéquat.
Une exigence de rigueur et de responsabilité
Face à ces dérives, Sonko a exigé des réformes de fond dans la gestion administrative.
Il a exhorté les ministres à appliquer rigueur, discipline et transparence dans leurs services.
Il a insisté sur l’importance de la redevabilité des responsables publics.
Selon lui, seule une gouvernance exemplaire garantit un service public performant.
