Le 2 juillet 2025, un jury a tranché dans l’affaire contre P. Diddy.
Il a reconnu Sean Combs non coupable de trafic sexuel.
Il l’a aussi acquitté du chef d’association de malfaiteurs.
Ces accusations auraient pu entraîner la prison à vie.
Toutefois, les jurés l’ont déclaré coupable d’un chef d’accusation.

Une condamnation pour transport à des fins de prostitution

P. Diddy a été jugé coupable de transport à but prostitutionnel.
Cette infraction implique le déplacement d’une personne entre deux États.
Aux États-Unis, cette charge peut valoir jusqu’à 20 ans de prison.
Le verdict a été rendu après trois jours de délibérations.
Le procès a duré plusieurs semaines de débats intenses.

Une scène émotive au tribunal

Peu avant le verdict, Combs a prié face à sa famille.
Il a murmuré : « Dieu, veille sur ma famille ».
Après la décision, il a salué le jury avec émotion.
Le juge Arun Subramanian a félicité les jurés pour leur engagement.
Il a salué leur sens du devoir, malgré la complexité de l’affaire.

Rejet de la demande de libération conditionnelle

L’avocat de Combs a demandé sa libération sous conditions.
Il a invoqué l’acquittement sur les chefs les plus graves.
Mais la procureure Maurene Comey s’est opposée à cette demande.
Elle a affirmé que l’artiste représentait un danger réel.
Elle a aussi évoqué un risque élevé de fuite.

Le juge critique le comportement de l’accusé

Le juge a souligné le mépris de Combs pour la loi.
Il a cité les violences reconnues par la défense pendant le procès.
Il a jugé cette attitude incompatible avec une libération conditionnelle.
La date de la sentence est prévue pour le 3 octobre.
Le juge reste ouvert à un report sur demande des avocats.

Des pratiques sexuelles extrêmes au cœur des débats

Combs était accusé d’organiser des marathons sexuels forcés.
Parmi les victimes présumées : la chanteuse Cassie et une femme anonyme.
Il aurait filmé ou observé les actes en se masturbant.
Le réseau baptisé « freak-offs » impliquait des hommes prostitués.
Les procureurs l’ont décrit comme chef d’un système structuré.

Une carrière influente mais ternie

À 55 ans, P. Diddy a marqué le hip-hop.
Il a produit The Notorious B.I.G dans les années 1990.
Son album No Way Out l’a rendu célèbre sous le nom Puff Daddy.
Plus tard, il s’est associé à plusieurs marques d’alcool.
Mais ses démêlés judiciaires ont fortement entaché sa réputation.

Une plainte qui ouvre la voie au procès

En 2023, Cassie a porté plainte pour viol au civil.
Elle a accusé Combs de violences sexuelles durant dix ans.
La plainte s’est réglée à l’amiable en 24 heures.
Mais d’autres accusations ont suivi, menant au procès pénal actuel.
Ce procès s’est tenu à Manhattan, devant un jury populaire.

Une stratégie de défense agressive

Les avocats ont tenté de discréditer les témoignages féminins.
Ils ont évoqué un style de vie « polyamoureux » non répréhensible.
Mais les plaignantes ont décrit des pressions physiques et psychologiques.
Elles ont parlé de menaces sur leur réputation et leur sécurité.
Des vidéos de violences ont appuyé leurs propos devant les jurés.

Un verdict partiel, mais une peine potentiellement lourde

Le jury n’a pas suivi toutes les accusations des procureurs.
Mais la condamnation retenue reste grave au regard du droit fédéral.
Le ministère public réclame une peine sévère et exemplaire.
Le juge devra trancher lors de l’audience d’octobre prochain.
La saga judiciaire de P. Diddy est donc loin d’être terminée.

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