Une polémique autour de l’absence du Premier ministre
L’absence d’Ousmane Sonko au dernier Conseil des ministres a provoqué de vives spéculations.
De nombreux observateurs ont évoqué un boycott ou une possible démission du Premier ministre.
Mais ce samedi 25 octobre, Sonko a pris la parole pour clarifier la situation.
Son discours a aussitôt relancé les réactions politiques sur les réseaux sociaux.
La riposte d’Amadou Ba sur Facebook
Le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Amadou Ba, est monté au créneau.
Sur sa page Facebook, il a dénoncé les critiques visant le chef du gouvernement.
« Il a boycotté le CM, il va annoncer sa démission, il va… », a-t-il écrit.
Le ministre a fustigé « le niveau d’ignorance et de bêtise » de certains commentateurs.
Une défense ferme du Premier ministre
Amadou Ba estime que les détracteurs de Sonko ont « lourdement échoué » dans leur manipulation.
Il s’est moqué de leurs reproches :
« Maintenant, ils disent que Sonko aurait dû parler des inondations ou de la guerre des étoiles. »
Avant de conclure ironiquement : « Pathétique, pathétique, pathétique. »
Le “Terra Meeting”, nouvelle initiative annoncée
Le ministre a rappelé que Sonko « dialogue avec le peuple sur les urgences du moment ».
Il a profité de sa publication pour annoncer le Terra Meeting, prévu le 8 novembre à Dakar.
Cet événement, selon lui, incarne la volonté du gouvernement de maintenir le lien direct avec les citoyens.
Un message aux “faux neutres”
Amadou Ba a terminé son message par une mise en garde.
Il accuse certains acteurs publics de jouer les « faux neutres » pour alimenter la polémique.
Selon lui, ces manœuvres cherchent à semer la division au sein de l’exécutif.
Conclusion : la communication gouvernementale à l’épreuve
Cette sortie d’Amadou Ba illustre une stratégie claire : protéger l’image du Premier ministre.
Elle vise aussi à désamorcer les rumeurs autour de son absence au Conseil des ministres.
Mais au-delà de la défense politique, la séquence révèle une tension persistante.
Entre opinion publique impatiente et coalition sous pression, la communication du pouvoir reste sous surveillance.
